Connaître pour ne plus subir!
Bonjour à tous,
Quels espoirs vous remplissent d’enthousiasme pour ce printemps? Qui dit espoir dit insatisfaction comme point de départ… celle qui met en route, celle qui nous met devant ce besoin d’une mise en mouvement, une mise en travail intérieur. Car entamer une recherche sur nos fonctionnements, nos origines démarre toujours d’un mal-être parfois vague, parfois très précis. Certains veulent se débarrasser des répétitions d’épisodes traumatisants, certains se sentent prisonniers de schémas familiaux, voire même redoutent des maladies, des malédictions. Certains espèrent un miracle et essaient de connecter la légende familiale pour s’en débarrasser. Qu’en est-il ? Est-il possible que nous subissions des « contrats » qui nous piègent dans des loyautés familiales ? Peut-on au final, se libérer du transgénérationnel ? Je ne partirai ici que de mon expérience personnelle par la psychanalyse corporelle. Pour moi le rendez-vous a eu lieu alors que j’étais toute jeune maman. Une douleur récurrente me travaillait : comment se fait-il que je sois à ce point bloquée dans mes tendresses, dans mes câlins avec mes enfants ? Je savais que j’avais grandi dans une famille intellectuelle et peu affective et je voulais donc sortir de ces caractéristiques pour m’épanouir en maternité. J’avais beau me former au massage pour les bébés, cela ne libérait pas le geste, cela ne libérait pas la main… J’avais toujours peur de porter préjudice à ces petits géants de tendresse et de confiance… Etrange réflexion à vrai dire ! Mon vrai moteur était de trouver une solution à ce mal-être de maman, de jeune épouse et j’ai plongé dans la psychanalyse corporelle.
Dans les niveaux les plus profonds de mes séances, j’ai retrouvé ma petite enfance – deux mois après ma naissance – Un matin précis, au moment du bain, j’ai pu vivre à quel point ce bébé était sensuel et profondément aimant. Dans le même instant, j’ai senti ma maman tellement épuisée et triste. J’aurais voulu qu’elle soit avec moi dans cette tendresse spontanée. Je cherche cette douceur sur la peau… c’est chaud et doux ! Je veux emmener ma maman dans ce plaisir, lui montrer à quel point c’est simple et qu’elle a tout pour vivre ça avec papa. Tout d’un coup je sens bien que ma maman est furieuse. Malgré elle et inconsciemment elle retrouve une vieille situation où petite déjà elle a été piégée dans un instant de sensualité contre son gré et punie sévèrement par sa maman… A ce moment-là, oui, elle est devenue folle, elle frotte mon ventre et mon sexe de plus en plus fort pour y effacer toute trace de plaisir. Dans ce revécu traumatique j’ai donc à la fois perçu ce qui freinait ma spontanéité avec mes enfants : je ne voulais tellement pas impacter leur pureté, leur faire du mal. J’avais eu tellement peur de cet instant de folie de ma mère. Je savais cellulairement de tout mon être combien les non-dits impactent les bébés. Je redoutais sans aucun doute ce contact entier avec mes nouveaux nés. Je peux dire aujourd’hui que mon parcours en psychanalyse corporelle a libéré cette spontanéité aimante de la jeune maman, mais aussi ma vie de femme qui a pu devenir plus sereine et épanouie. Je ne peux qu’être reconnaissante d’avoir eu accès à cette transmission familiale qui était mon pire handicap de femme. Néanmoins à la question de départ « Peut-on se libérer du transgénérationnel ? » Je sais que vous avez tous envie de lire « Oui, je l’ai fait ! » … Et bien je réponds « Ne vous faites pas d’illusions ! On n’échappe pas au sceau traumatique. On n’échappe pas au conflit de loyauté avec ses ancêtres, mais peu à peu on en profite ! » Connecter toute cette richesse humaine dans mes traumatismes m’a établie dans ma véritable mission de vie et je ne voudrais pour rien au monde changer mon histoire transgénérationnelle ou m’en débarrasser. Connecter l’histoire c’est apprendre à l’aimer, c’est apprendre à s’aimer et vraiment être disponible pour aimer l’autre !
Auriez-vous aussi ce besoin de conscientiser votre histoire et peut-être de déposer cette expérience dans l’écriture d’un livre? Je vous propose un séjour à Colmar du 28/07 au 5/08 pour déposer votree histoire! Un chalet confortable nous accueillera pour contempler les montagnes et nous inspirer dans une écriture instinctive portée par le Rooting corporel. Pour vous inscrire, c’est par ici… tarif de prévente jusqu’au 30 avril ! Le nombre de participant est limité à 10 !!!
Ceux qui ont manqué les premiers épisodes de ma newsletter retrouveront l’intégral ici : * Berte, C. ( 2022). A quoi je sers ? Le transgénérationnel en psychanalyse corporelle.