Newsletter 5

Newsletter 5 : Des voeux pour l’an nouveau ?

Bonjour à tous,
L’an nouveau est là ! Oui Oui, c’est la période des vœux et des « bonnes » résolutions !
Mais laissez-moi m’arrêter un instant sur ce rendez-vous.
Pour moi, il n’est nullement anodin de formuler ses vœux personnels intimes.
Je vois deux périodes pour le faire consciemment ( toujours consciemment évidemment) : Au passage à l’an nouveau car cet élan est établi dans un certain « réflexe humain ancestral »… dans l’émergence du printemps, l’ambition de récoltes, d’un élevage prospère pour la survie du clan ou l’espoir d’une paix … et puis le jour de votre anniversaire car là aussi vous passez à un an neuf !
Ce rendez-vous d’actualité contient toujours un élan de renouveau où nous livrons nos espoirs à l’univers, dans le plus proche de l’invisible penché sur nous… comme d’habitude je vous laisse poser le mot qui vous convient : la conscience universelle, l’univers, l’ange ou même la loi d’attraction, l’énergie, la physique quantique !
En physique quantique, Philippe Guillemant parle de bulle événementielle où un futur peut se construire depuis une intention profonde. Cette bulle événementielle influence notre futur en y semant des sortes de graines qui vont « pousser » dans cet avenir potentiel et remonter le temps pour agir sur notre présent afin de renforcer cette projection que notre choix a privilégié. (Guillemant, 2010).*
Allez, je vous explique mon point de vue : Cette bulle événementielle correspond à notre vie, telle qu’elle pourrait être, libre des schémas répétitifs nés de nos traumatismes, comme un scénario comportemental innovant que nous voudrions ardemment rejoindre.
Dès lors, si nous revenons aux vœux en cette nouvelle année, je dirais que formuler ses vœux c’est déjà appeler un résultat concret de vie, c’est l’ancrer dans un premier niveau de vibration, d’énergie et semer cette graine de futur possible.
Deux éléments flagrants contribuent à l’abandon ou au succès dans ces résolutions :
Pour ancrer cette projection de futur possible, il sera central de conscientiser cette option privilégiée en priorité… en faire les plans comme dans un projet de maison… se projeter dans le vécu sincère avec un plan à long terme, un plan à court terme, des étapes concrètes et mesurables. Le dessin concret dans une création artistique ou même un simple collage que vous aurez sous les yeux quotidiennement chez vous, la visualisation régulière de vos objectifs vous mettront sur la bonne piste, mais sachez que la force des traumatismes l’emporte toujours sur ces résolutions. Nous sommes fidèles à notre histoire et comme je vous l’ai présenté dans ma newsletter précédente, nous avons tous, un jour, fait une promesse, (repris un mandat transgénérationnel) qui nous fait répéter un échec familial. Celui-ci devient alors notre échec personnel. Toutefois il existe bien un atout majeur pour notre succès dans nos vœux et nos résolutions, c’est la conscientisation de nos schémas d’échec. L’accueil conscient du mandat transgénérationnel mis en place et repris dans notre enfance nous permettra de re-choisir librement notre positionnement aujourd’hui pour accéder à nos vœux. Cela nous permet de recibler nos objectifs à chaque défaillance. Et donc placez votre but concret, vos voeux pour votre année bien en évidence et surtout choyez vos faiblesses qui vous proposent dès lors de choisir la conscience et votre vraie force de Vie !
L’accueil bienveillant de notre misère est un exercice prophétique pour nous-même et pour l’espèce humaine ! Alors … A vos vœux ! Faites les immenses, généreux, puissants, aimants… Pour vous , pour l’autre et pour la planète !

Dans cette newsletter du trimestre, je voudrais vous faire sentir combien accéder au transgénérationnel inscrit, cette transmission inconsciente étalée sur plusieurs générations familiales, donne en fait accès à notre mission de vie. Cet éclairage familial permet une véritable perception de notre place unique. C’est depuis cette place unique que nous pourrons aller vers un véritable retournement de nos échecs en piste vers le succès.
Voici un témoignage où connecter l’élan du bébé a ouvert la piste de la mission de vie en lien avec l’histoire.

Véronique : « […] Ma grand-mère est dure, elle organise l’avortement chez elle.
Elle veut protéger sa fille…à sa manière. Elle qui a eu 10 enfants, elle veut autre chose pour sa fille. Je sens la haine de ma grand-mère pour ce bébé ( moi, en fait ! ) qui « gâche tout »., mais c’est surtout une haine contre sa condition de femme qu’elle élimine. Son dévouement à la famille, son esclavage dans les tâches maternelles ont surtout résulté dans une abnégation absolue et un repli sur elle-même et elle veut me le faire payer !
[…] Moi, je veux faire taire cette grand-mère.
Il faut que cette haine des mères pour les filles s’arrête !
[…] plus tard au moment de la sortie, chaque mouvement nécessite des efforts immenses pour avancer et moins souffrir ; le soulagement est terriblement court, ça recommence avec une autre douleur.
Je dois faire sans les jambes qui sont mortes. Il faut que je sorte : je veux arrêter cette chaîne de haine de femme en femme . Cette pauvre grand-mère a juste étouffé dans ce carcan familial, elle est tellement innocente et croit en quelque sorte épargner sa propre fille. Et ma maman est complètement perdue elle aussi dans le tourbillon de ses maternités.
[…] A chaque effort, cela glisse sans fin, je ne peux lutter qu’avec les épaules, mais pour toutes ces femmes j’avancerai ! ».

Véronique a toujours été sensible à cette difficulté des femmes dans une maternité compliquée.
Par les échanges qui ont suivi sa psychanalyse corporelle, elle a clarifié sa mission de vie. Elle anime des cercles de femmes depuis plusieurs années maintenant. Elle les accueille et leur donne un espace de parole bienveillant et sans jugement. A travers ce havre de paix et d’écoute, elle donne sens à sa propre histoire, elle qui veut prouver qu’elle ne gâche pas la vie de sa propre mère. Par toutes ces femmes qui peuvent déposer leur difficulté dans l’équilibre si complexe entre la place de mère, de femme et d’humain, c’est aussi un peu sa grand-mère qu’elle accueille et c’est leur relation familiale qu’elle a apaisé en profondeur. Cet exemple est un exemple parmi tant d’autres où comprendre ce qui s’est joué dans nos traumatisme montre que la problématique est transmise depuis des générations, mais que l’on peut sortir d’un schéma en apaisant l’histoire, en en profitant plutôt que de la subir.
Dans les prochaines lettres je vous parlerai des traumatismes constructeurs de la personnalité dans une grande logique d’évolution.

Ceux qui ont manqué les premiers épisodes de ma newsletter retrouveront l’intégral ici :  * Berte, C. ( 2022). A quoi je sers ? Le transgénérationnel en psychanalyse corporelle.**Guillemant, P. (2010). La route du temps : Théorie de la double causalité: Temps présent.

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